Tonga Mboka...

La diaspora se lève et décide d’investir en République Démocratique du Congo. De nombreuses associations proposent leurs services afin d’apporter leur main-d’œuvre au développement du Congo. Le retour à nos origines suscite une révolte et un vif désir d’être utile sur la terre de nos ancêtres. Ces 5 associations apportent leur pierre à l’édifice, chacune selon un domaine précis. Aider, éduquer, nourrir, former et transformer, une série d’actions pour une mission commune : le développement de l’Afrique.


1) Yhumana

Créée en 2011 par Pamela Mutombo, jeune femme congolaise, Yhumana (qui signifie être humain), axée sur l’éducation se mobilise pour scolariser les enfants des rues. En partenariat avec un orphelinat, l’association Yhumana fournit du matériel, des fournitures pour permettre aux enfants d’aller à l’école. “Notre but est d’aider les enfants à s’accomplir. On doit leur apprendre à lire et à penser afin qu’eux-mêmes deviennent acteurs de leur avenir, et tout cela passe par l’éducation” déclare la fondatrice.

Des concerts humanitaires ont été organisé pour récolter des fonds et les envoyer en République Démocratique du Congo. Des moments de partages et des salons sont aussi prévus pour promouvoir l’association et sensibiliser la jeunesse aux réalités du continent africain.

2) Tala Mosika


Créée en octobre 2015 par deux soeurs jumelles passionnées de la RDC, Johanna et Mathania Bukasa Mfuni, l’association Tala Mosika littéralement en lingala signfie “voir loin” a pour objectif la prise en charge et la gestion des déchets principalement dans la commune de Limete à Kinshasa.

Leur but est avant tout de sensibiliser les citoyens à la prise en charge des déchets. Mettre en place un véritable système pour alerter les consciences sur la nécessité d’avoir une commune propre non seulement au nom de l’hygiène mais aussi du savoir-vivre et du vivre-ensemble. Des campagnes de sensibilisation ont été mené notamment, en août dernier et en novembre 2016 avec Lola Darabu, la vice-présidente de Tala Mosika, dans des écoles, à l’université de Kinshasa (UNIKIN) et dans des orphelinats.

On veut amener les Congolais à voir au-delà du simple déchet, car toutes choses usagées peuvent trouver une nouvelle utilisation” expliquent les fondatrices de l’ONG Tala Mosika. Avant, Kinshasa était appelée Kin la Belle, ensuite, Kinshasa la poubelle, à cause de l’insalubrité mais les jumelles souhaitent vivement que Kinshasa retrouve sa première essence et son nom Kin la Belle.

Plus d’informations sur leur site : https://talamosika.com/

3)Bomoyi

En 2013, Nana Shodu Okunda a décidé de créer son association Bomoyi, qui signifie la vie en lingala. Bomoyi mène des actions nationales et internationales. Elle milite pour l’accès à l’éducation pour tous. Elle organise des levées de fonds en Europe pour scolariser les enfants en RDC. Deux types d’enfants sont pris en charges : les “shégués” dit enfants des rues ou les enfants issus de familles nécessiteuses. Les orphelins ou “shégués” sont hébergés dans des centre d’accueil. “On finance les centres d’accueil pour permettre aux enfants d’avoir au minimum un repas par jour” affirme la fondatrice Nana Shodu Okunda.

En ce qui concerne les enfants issus de familles nécessiteuses, un contrat avec l’école de proximité est mis en place afin de scolariser les enfants étant donné que les parents ont peu de moyens. Très prochainement, Bomoyi compte mettre en place des cantines scolaires à Kinkole pour permettre aux écoles de nourrir les enfants car plusieurs ne bénéficient pas forcément d’un repas à domicile.Son site internet Bomoyi est http://www.bomoyi.org/

4)Soeur lève-toi

Créée en 2014, l’association Soeur lève-toi est composée d’un groupe de jeunes étudiantes réparties dans le monde entier. Jessica Masangu, étudiante en architecture aux États-Unis est la visionnaire de ce projet. Leur mission est de venir en aide aux plus démunis en RDC, et plus particulièrement aux jeunes filles.

Sœur lève-toi, tient à établir un réseau entre les jeunes femmes congolaises et les orphelines afin de se battre pour l’amélioration du Congo. Le nom “soeur” apporte une proximité. Le but étant d'”influencer positivement les jeunes filles congolaises en créant tout d’abord une relation de sœur avec elles, en leur apportant soutien moral et matériel, en partageant diverses expériences avec et aussi en les aidant à travers l’éducation.

Des activités, des colonies de vacances, des jeux ou des échanges culturels sont mis en place pour permettre aux jeunes filles de s’épanouir. Des récoltes de fonds sont organisées pour le financement des frais de scolarités, les fournitures scolaires et les vêtements.

5)Lol’idays, le sourire du coeur

En 2013, Lufian Ndongala fonde l’association Lol’idays, le sourire du coeur pour permettre l’accès à l’éducation pour tous. Par le biais de parrainage d’enfants, les orphelins ainsi que les enfants des rues sont pris en charge dans des centres d’accueil.

Lol’idays organise également des voyages humanitaires en RDC pour les 18-25 ans afin de favoriser les échanges entre les jeunes d’ici et de là-bas. Durant ces voyages, des activités sportives et culturelles sont mises en place : aider les enfants, apporter des fournitures scolaires, rénover des orphelinats, favoriser l’accès aux denrées alimentaires et aux loisirs.


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