Tonga Mboka...

Longtemps appelée Kin la belle, Kinshasa la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), est bien connue pour son dynamisme et son énergie sulfureuse. Considérée comme une fourmilière, Kinshasa compte plus de 12 millions d’habitants. Elle est désormais la plus grande ville francophone du monde. Mais au-delà de cela, Kinshasa compte plus de 264 ethnies et regorge de lieux culturels et touristiques insoupçonnés. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de découvrir les richesses culturelles de cette ville, Congo na Paris vous propose cinq lieux à découvrir pour vos vacances à Kinshasa.

Lola Ya Bonobo


Situé à 25 km du centre ville de Kinshasa, dans la commune du Mont-Ngafula, Lola Ya Bonobo littéralement « le paradis des bonobos » est un sanctuaire créé par Claudine André afin de préserver les bonobos du braconnage et des trafiquants. Depuis 1994, Claudine André ainsi que certains membres de sa famille se consacrent particulièrement à cette cause. Ils ont pu former une équipe composée de congolais afin de les sensibiliser à la sauvegarde des bonobos souvent orphelins.

Eduquer, c’est la mission principale. Préserver chaque animal permet de garantir la survie des trois générations de bonobos qui restent. Des animateurs sont Des visites sont organisées afin de pouvoir approcher les bonobos mais aussi un tour en bateau avec possibilité de les nourrir.

Il est de notre devoir de sauvegarder notre patrimoine. Afin que les générations futures puissent en bénéficier et effectuer à leur tour ce même rôle pour conserver l’environnement. Il s’agit de notre terre, d’un patrimoine inestimable, nous devons donc être les garants de notre pays.

Kinkole ou la cité des pêcheurs


« Alors as-tu visité Kinkole ? » C’est l’une des premières questions que l’on pose à une personne qui est allée à Kinshasa pour la première fois. Kinkole fait donc partie des lieux indispensables à visiter. Située dans la commune de Nsele, Kinkole a connu son moment de gloire surtout à l’époque de Mobutu. Le 24 juin, une célébration annuelle était organisée en faveur de la journée du poisson.

Au menu pêche, grillades, poissons braisés ou maboke (cuisson à l’étouffée dans des feuilles) avec une magnifique vue sur le fleuve Congo. Des courses de piroguiers sont mises à disposition pour une ballade touristique sur le fleuve.

L’Echangeur ou “Tour Eiffel na biso” littéralement “notre Tour Eiffel”


Situé à Limete, l’Echangeur est un monument érigé à la mémoire du héros national Lumumba à l’un des carrefours du boulevard homonyme. A la fin des années 1960, dans le cadre d’une politique du « recours à l’authenticité », Mobutu débaptise le boulevard Léopold II (allant de l’aéroport militaire de Ndolo à l’aéroport international de Ndjili) pour le renommer en faveur de Patrice-Emery Lumumba.

L’architecte franco-tunisien Olivier-Clément Cacoub a dessiné ce projet qui malheureusement restera inachevé. Si au départ, l’Echangeur devrait abriter musées et restaurants, il resta longtemps inaccessible faute d’achèvement.

Toutefois, aujourd’hui l’accès est ouvert au public. Plusieurs expositions artistiques (œuvres sur l’histoire du Congo, la mort de Lumumba, l’Indépendance…) ont eu lieu ainsi que des conférences. L’Echangeur, comme la tour Eiffel, se distingue par sa longueur. Il envoie un signal fort dès l’entrée dans la ville, on peut voir l’immense statue de l’Echangeur. Selon l’atlas de l’architecture et du paysage urbains,  « le monument est composé de quatre colonnes fondées sur un socle aux formes sculpturales qui s’élève à 210 mètres. A l’intérieur des quatre piliers, des ascenseurs donnent accès à deux grandes terrasses qui surplombent la capitale et ses environs. Un viaduc de 300 mètres de longueur chevauche l’Echangeur et mène à la plate-forme des cérémonies. »

Pour les Congolais, la place de l’Echangeur est un symbole incontestable, anciennement appelé Monument des Martyrs, Monument de l’Indépendance, puis simplement Monument (ou Tour) de l’échangeur. Cette tour devait être composée d’un musée de la nation congolaise. Initialement prévu pour être un site d’attraction touristique (expo World Press Photo en 2014, salon international du tourisme en 2017…), l’Echangeur sera donc au cœur de différents types d’événements culturels et artistiques pour revaloriser le patrimoine congolais.


Safari Beach

Si vous désirez vous détendre dans un lieu paradisiaque, rendez-vous au Safari Beach. Près de l’aéroport international de N’djili, dans la commune de Nsele, Safari Beach est réputé pour être un coin d’Eden. Chalets, salles de conférences, villas, salles pour enfants, piscine…

Le décor est approprié pour satisfaire au mieux le public. Possibilité de faire des balades pédestres ou cyclistes dans la nature environnante.

Le Mont Ngaliema

Légende : Théâtre de Verdure au Mont Ngaliema. Crédits photos: geoview

A l’origine, le Mont Ngaliema portait d’abord le nom du mont Nkonzo, ensuite le Mont Léopold et puis le Mont Stanley. Ngaliema était un chef de tribu de commerçants et pêcheurs tékés qui signa le « traité de l’amitié » avec Henry Morton Stanley en 1881.

Le Mont Ngaliema est considéré comme l’un des sites historiques et naturels les plus emblématiques de Kinshasa, c’est un lieu stratégique dont Mobutu avait élu domicile. Situé près du fleuve, depuis 2010, le site est ouvert au public et dispose de l’institut du musée nationale du Congo. On peut y découvrir également certaines collections du Musée National Ethnographique.

Un ancien parc zoologique et présidentiel était situé en plein coeur du Mont Ngaliema. Une verdure remarquable se trouve dans ce lieu. Le parc dispose aussi d’un musée en plein air composé de fresques murales et de statues coloniales. Le Mont Ngaliema est une aubaine parce qu’il est aux alentours de plusieurs monuments historiques. Le Théâtre de Verdure, amphithéâtre en plein air construit par Mobutu dans les 1970. Lieu mythique qui a accueilli le festival Zaïre 74 où des artistes de renom ont enflammé la scène : Tabu Ley, Abeti Masikini, Franco & l’OK Jazz, Manu Dibango, Miriam Makeba, les Stukas, mais encore bien d’autres dont B.B. King et James Brown qui ont joués avant le match de Mohamed Ali contre George Foreman.


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