Tonga Mboka...

“On ne peut pas changer le monde, mais changer le monde de plusieurs petits enfants, c’est possible !”

Fondée en 2014 par Myriam Matuka, Vijana Wa Dunia est une association qui lutte contre la discrimination des albinos et pour la réinsertion des orphelins.

Consciente de la chance qu’elle a eu de grandir dans un pays où le droit des enfants est respecté,  cette lyonnaise d’origine congolaise se bat pour donner cette opportunité aux enfants les plus vulnérables. Elle apporte ainsi son soutien à différentes structures en République démocratique du Congo. 

CNP est partie à sa rencontre.

Comment est née l’association et que signifie Vijana Wa Dunia ?

L’association est né en 2014, à Lyon. Après beaucoup de temps de réflexion, de prière et surtout d’hésitation, la conviction a fini par prendre le dessus. C’était tout simplement une évidence, une suite logique par rapport aux actions que je menais personnellement envers les démunis.
Vijana Wa Dunia, signifie jeunesse du monde en swahili. Nous avons choisi cette langue car c’est la langue la plus parlée dans différents pays d’Afrique, c’est une manière de rendre hommage à tous les membres de notre association qui sont origines différentes.

Pouvez-vous résumer vos actions en quelques lignes ?

Nous agissons principalement comme une aide, un soutien moral et financier aux orphelinats, aux organismes qui luttent pour l’insertion des orphelins dans la société ou tout simplement qui viennent en aide à des enfants en difficulté et atteint d’albinisme en Afrique.
En Europe, nous organisons régulièrement des distributions des maraudes.
Pour l’aboutissement de tous ces projets, nous réalisons régulièrement des collectes de fonds, campagnes de sensibilisation, des galas de bienfaisance…

Pouvez-vous nous décrire une journée classique au sein de l’association ?

Au réveil, lecture des mails, réponses aux diverses invitations, aux différents messages sur les réseaux sociaux.
Partage sur notre groupe whatsapp des différents messages reçues mais des éventuels projets, des diverses conversations et messages reçues. Compte rendu des tâches individuelles que nous avions (trésorerie, contact avec les responsables des divers orphelinats…), puis établissement de nouvelles tâches, projets …
Nous prenons des nouvelles des enfants, si ça n’a pas déjà été fait dans la semaine.
Pour finir la publication du jour sur les réseaux sociaux.

Quelle est votre plus grande fierté ?

Le travail que nous avons effectué avec l’orphelinat Pauline Albinos. Ils étaient méconnu, voir inconsidérés, mais grâce au dynamisme de notre équipe mais aussi la manière dont nous avons pris à cœur la cause de cet orphelinat, nous avons fait un travail acharné qui nous a permis de pouvoir les faire connaître sur les réseaux sociaux, assurer également leur visibilité qui leur ouvert aujourd’hui certaines opportunités, du soutien mais surtout beaucoup de dons.

Des projets en vue pour l’association pour cette année ou sur le long terme ?

Pour cette année, nous sommes en train de programmer l’ouverture d’un centre où il y aura plusieurs formations et une banque alimentaire.
Notamment des cours d’alphabétisation, des séances d’orthophonie, en vue d’une réintégration dans le cursus scolaire pour les plus jeunes. Des cours de coupes et coutures, de savonnerie et bricolages seront également donnés.Une banque alimentaire sera installée avec une distribution de vivre. Dans le futur, nous aimerions pouvoir créer notre propre centre composé d’un orphelinat pour y abriter dans de bonnes conditions les enfants des rues, d’une école et d’une clinique.

Et en cette crise sanitaire internationale, l’association ne peut s’empêcher de penser à la santé des enfants de l’orphelinat qui vivent dans des conditions déplorables.

Cet événement nous démontre encore l’urgence de créer pour eux un environnement plus sain, sécurisé et hygiénique.
Pour cela, il est toujours possible d’effectuer une donation pour soutenir l’association à travers ce lien.

Marie-Louise UPELELE

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.